La vie des canaux - le travail
Au cœur des canaux de Patagonie, une vie nomade à l’abri des regards terriens.
Dans le canal Picton, le pêcheur-plongeur d’oursins Elias, alias Papitas Malas.
Son assistant Carlitos au travail sur le pont. Le quiñe contient jusqu’à 30 douzaines d’oursins.
L’oursin est jaune, la meilleure qualité.
16 h, déchargement de la pêche du jour depuis le Chanberley. Une caisse contient, en moyenne, 10 douzaines d’oursins.
Chargement sur le Victoria II, plus gros acarreo de la faëna.
Le Chanberley va se mettre à couple jusqu’au lendemain, et ainsi former une petite ville flottante cachée à l’abri d’une crique.
Le moment, entre autres, d’entretenir les moteurs, objet de toutes les attentions quelles que soient leur taille et leur puissance.
Lorsque le lieu commence à manquer d’oursins, un "remorquage" est effectué. Remorqué par l’acarreo, l’ensemble de la faëna change de puerto, "crique d’attache".
Au bout de 2 jours de pêche, les cales du Victoria II sont pleines et le pont se couvre petit à petit de la précieuse cargaison. En route vers Puerto Natales.
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