Le Monde du bout du monde
Luis Sepúlveda
Sepúlveda est connu. Très. Particulièrement pour Le vieux qui lisait des romans d’amour. Il a écrit plus d’une dizaine de livres (13 au moins) et 5 longs-métrages. Inti et moi avons mis en haut de notre pile Le Neveu d’Amérique. Référence pour nous deux. Et si ce titre m’éblouit, il ne doit pas pour autant cacher Le Monde du bout du monde, récit romancé d’une des activités de Sepúlveda : le militantisme écologique.
Une mission lui permet de retourner en Patagonie chilienne, sur l’eau, au départ de Coyhaique (Chacabuco), direction les canaux patagons via l’isthme d’Ofqui. Une histoire qui se déroule exactement là où nous allons. Exactement là où nous passerons, descriptions rares de ce territoire. Source d’investigation pour espérer prévoir ce que sera le terrain de notre aventure.
Très beau récit, rieur et porteur du mythe de la Nature et de l’Homme, un livre que j’ai lu adulte comme j’ai lu Croc blanc enfant.
Éditions Métaillé, 1993, Éditions du Seuil dans la collection Points, 1995, 124 p., traduction de l’espagnol (Chili) par François Maspero.
Voir également les articles Le neveu d’Amérique de Luis Sepúlveda et Un nom de torero de Luis Sepúlveda.
Vous pouvez écouter, et visionner, une lecture d’une œuvre de Sepúlveda, Le Neveu d’Amérique, sur cette page.